Quand nous apprenons que l’accord commercial entre l’Europe et le Canada entrera provisoirement en vigueur le 21 Septembre prochain, nous sommes plus que perplexe.
Rappelons aussi l’impossible traçabilité du saumon génétiquement modifié qui est commercialisé depuis le mois de Mai 2016, premier animal à destination de la consommation humaine.
N’oublions pas que la réglementation de l’étiquetage n’est pas la même au Canada qu’en Europe, et particulièrement en France.
Parfait exemple de la possible dérive du CETA, quand on sait que ce poisson transgénique peut atterrir dans les assiettes Européenne !
Pionnier en 1986, le combat d’Euro-Toques est plus que jamais d’actualité.
Nous avons essayé de tenir nos engagements par le suivi des grands dossiers liés à la sécurité alimentaire, à la sauvegarde du patrimoine culinaire, et bien sûr à la valorisation de notre métier d’artisan-cuisinier.
Nous restons pleinement engagés dans les travaux du Parlement Européen par nos expertises auprès du Comité Alimentaire de la Direction Générale « Santé et Consommateurs » de la Commission Européenne.
Rappelons-nous la phrase de Monsieur Paul Bocuse, qui résume toujours notre démarche, « L’Europe des chefs avant celle des politiques ».
C’est pourquoi aujourd’hui, Monsieur Bernard Fournier, qui a assumé de grandes responsabilités dans le secteur de l’alimentation à Bruxelles pour que la cuisine de demain soit de santé, respectueuse du goût et de l’origine des produits.
A l’initiative de Monsieur Bernard Fournier, nous rappelons que la motion Bayer Monsanto a été présentée à tous les chefs et voter à l’unanimité par l’Assemblée Générale d’Euro-Toques. (Motion ci jointe)
Nous nous retrouvons confronter contre la semence et les pesticides où les agriculteurs n’auront plus le choix d’utiliser leurs produits.
Exemple : poulet ou bœuf rempli d’OGM !
Vous comprendrez pourquoi une nouvelle fois Euro-Toques demande la suspension de l’application provisoire du CETA et pourquoi nous comptons sur la promesse de campagne de notre Président, Monsieur Emmanuel Macron, pour empêcher l’application de cet accord.